En octobre 2015, Google a annoncé que pour la première fois, les recherches effectuées sur le moteur de recherche sont plus nombreuses sur mobile que celles faites sur les ordinateurs. D’autre part, le géant du web annonça que le nombre de requêtes qu’il reçoit dans son moteur de recherche avoisinent les 100 milliards par mois. Ainsi un simple calcul permet de constater l’importance de l’optimisation sur mobile de son site internet.
1. Qu’est-ce que l’HTML AMP ?
Partant de ce constat, Google a créé l’AMP (Accelerated Mobile Page) qui est un sous-ensemble HTML open-source qui garantit les performances d’affichage et de chargement des pages de contenu.
Autrement dit, le géant du web force les éditeurs à optimiser leur site web sur mobile pour accélérer le chargement des pages, toujours dans le but d’améliorer l’expérience utilisateur.
Avec ce nouveau code, les pages seraient en moyenne 10 fois moins lourdes et 4 fois plus rapides à charger.
2. Quel impact de l’AMP pour le référencement ?
Google a déjà annoncé que les pages qui n’utiliseront pas cette technologie passeront en second plan dans leur référencement.
Ainsi, si aucun chiffre n’est pour le moment disponible sur l’impact dans le référencement de l’HTML AMP, il est clair que la menace est lancée. De plus, les sites qui ne sont pas optimisés mobile sont déjà impacté avec le label mobile-friendly lancé l’année dernière.
3. Quels sont les sites concernés par l’AMP ?
Dans un premier temps, l’utilisation de l’HTML AMP est surtout recommandée pour les éditeurs de presse ou le sites ayant beaucoup de contenus réguliers (comme les blogues spécialisés). Ce changement est déjà actif pour le Canada.
Plusieurs éditeurs sont déjà passés en HTML AMP comme BuzzFeed, The Guardian, le Huffington Post, Les Echos, Vox Media ou encore le Washington Post.
En règle générale, les sites qui sont inscrits sur Google News / Actualités sont prioritaires.
4. Quelles sont les restrictions du code HTML AMP ?
Le projet Accelerated Mobile Page, permet de proposer une version minimaliste de son site web. Ainsi, certaines restrictions s’appliquent.
Par exemple l’utilisation du Javascript est impossible ou très limitée sur les pages (en dehors de l’outil statistique Google Analytics). Il est nécessaire de consulter le guide d’intégration d’un outil statistique sur le site de Google.
Aussi, au niveau des sites utilisant des régies publicitaires, elles ne sont pas toutes compatibles. Il est indispensable d’utiliser une régie publicitaire qui disposent d’un laisser-passer comme A9, AdReactor, Google AdSense, AdTech, et DoubleClick. Il faut donc oublier les régies publicitaires avec votre propre ad-server.
Les contenus dans les iframes, la taille, l’animation et le poids des images sont également limités. Google recommande de suivre les consignes d’intégration pour les images et les iframes.
Enfin pour les contenus sur votre site web issus de third-party, comme l’intégration des réseaux sociaux, il doit être également de base. Vous pouvez consulter les recommandations de Google sur les third-party compatibles avec l’AMP et les méthodes d’intégrations à suivre.
5. Comment puis-je tester l’AMP ?
Pour donner un aperçu de ce que fait l’AMP vous pouvez tester le chargement des pages à travers cet outil de démonstration en faisant une requête au hasard (en cliquant sur le lien via un mobile pour que cela fonctionne).
6. Est-ce que l’AMP est disponible avec des plugins pour un site sous WordPress ?
Oui, les premiers plug-ins sur WordPress pour permettre aux utilisateurs de publier des pages accélérées sont disponibles comme AMP ou Accelerated Mobile Page.
7. Par où commencer pour utiliser l’AMP ?